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 [Philippe Carmona] Malchor le magicien

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AuteurMessage
carmona04220
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carmona04220


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[Philippe Carmona] Malchor le magicien Empty
MessageSujet: [Philippe Carmona] Malchor le magicien   [Philippe Carmona] Malchor le magicien EmptyJeu 21 Juin - 2:45

[Philippe Carmona] Malchor le magicien 51Sv6BFVVBL._SS500_

Je suis un nouvel auteur français de fantasy.
je voudrais faire connaître mon ouvrage "Malchor le magicien"

Vous trouverez, ci dessous, les dix premières pages de mon livre.

Chapitre 1

Kriegmar

Un vieil homme élancé aux mains noueuses et calleuses avance d’un pas décidé dans les ruelles sombres de Kriegmar. Son visage allongé et fin semble marqué par la fatigue et les années. Il tient fermement un bâton aux formes biscornues mais de bien belle facture dans sa main droite .Il ne s’en sert que pour, à priori, s’appuyer légèrement dessus. Habillé d’un manteau de cuir au col usé, il porte un sac en bandoulière en peau de mouton bien rempli et un chapeau grisâtre aux rebords effilochés.

Il se dirige vers son auberge préférée « le dôme sacré » pour rapporter à ces amis de sombres nouvelles du royaume.

Après tant d’années, Malchor, l’un des magiciens les plus respecté du royaume, aurait préféré revoir ses compagnons d’armes pour d’autres raisons. Avec nostalgie, durant son voyage, il s’est remémoré leurs aventures passées partagées avec succès pendant leurs jeunes années avec Kerry le plus connu des guerriers nains sévissant dans tout le royaume, Bras de Fer le barbare pouvant défier dix hommes à lui seul, et Manteau-vert assassin ou voleur suivant la demande…. Inséparables pendant de longues années, ils affrontèrent ensemble les pires dangers en étant quelques fois mercenaires, gardes du corps ou simplement pilleurs de trésors.

Ses songes sont interrompus par une voix caverneuse située à quelques dizaines de mètres derrière lui :

« Malchor, attends-moi, ralenti le pas, je n’arrive plus à te suivre » s’exclame Kerry.

Agacé, il s arrête et lui dit en se retournant « tu nous fais perdre un temps précieux, nous y sommes presque, plus que quelques minutes. » Sans attendre de réponse, il repart d’un pas encore plus décidé.

Quelques minutes plus tard, un brouillard épais s’insinue dans la ruelle quelque chose de vaporeux et malsain comme attiré par la présence du magicien. Les rares lumières qui filtrent à travers les fenêtres sont de moins en moins visibles. Cette nouvelle atmosphère suffocante gêne considérablement la respiration de Malchor. La gorge nouée, il arrive quand même à avertir son ami « Nous sommes en danger ! Viens vite me rejoindre… »

Alerté par ces mots, Kerry presse le pas tout en saisissant sa hache à double tranchant. Au moment ou il distingue son ami, un éclair aveuglant surgi du sol et traverse le corps de Malchor de part en part. Hurlant de douleur, le magicien pose un genou à terre en essayant de se retenir au mur.

Tout à coup, une silhouette surgit de l’ombre tout près de Malchor. Kerry se trouve à peine à 3 mètres mais son équipement et ces jambes trop courtes l’empêchent d’intervenir plus vite. Tétanisé, notre magicien ne réagit pas.

La silhouette belliqueuse brandit une longue et large lame scintillante prête à s’abattre sur le pauvre Malchor. L’arme de cet inconnu fond sur sa victime avec précision et vigueur. Mais dans sa course, elle rencontre la formidable hache de Kerry qui repousse l’épée. Notre valeureux nain riposte d’un coup de taille sur le flanc de son adversaire. Cet être malfaisant esquive avec difficulté le coup et perd légèrement l’équilibre. Kerry en profite et inflige un coup fantastique sur la jambe gauche de son adversaire qui sectionne le membre à auteur du genou sans qu’aucun son de souffrance ne soit prononcé.

Le brouillard est tellement dense que le nain ne voit plus son ennemi. Sur ses gardes, Il écoute et scrute le moindre mouvement ...

Lentement, comme aspirée par une force invisible, la brume se dissipe. Ne ressentant plus de menace, Kerry se penche sur son ami, « Il est parti, réveille--toi … » dit-il tout bas en essayant de le relever.

Malchor s’appuie sur lui de tout son poids et s’indigne dans un murmure « je ne sens plus mon corps Kerry. Maudit sois-tu démon ! Va au diable tu ne m’en empêcheras pas … »
Il murmure ensuite quelques mots (enseignés dans les profondes montagnes de l’Oursaïn) incompréhensibles pour le commun des mortels.
Doucement, Kerry appui son vieil ami contre le mur tout en le rassurant « Ne bouge pas, tu vas t’en remettre… » Puis voyant le morceau de jambe gisant sur le sol humide, Il sort un chiffon de sa besace et récupère le membre. Il n’y a pas de sang, juste cette odeur nauséabonde. Avec dégoût, Il l’enroule et la met dans sa besace en l’éloignant le plus possible de ces victuailles.

Malchor est assis contre le mur et regarde son ami. Il dit d’une voix très affaiblie : « je ne sens plus mon corps, j'ai l’impression que je suis vidé de mon pouvoir… .

Son ami l’aide à se relever tout en le rassurant : « n’y pense pas, rejoignons nos compagnons à l’auberge »

Malchor : «Avant Il faut que je prenne dans ma besace une de mes potions, aide—moi »

Kerry enlève délicatement son sac et le pose sur le sol. Malchor plonge sa main et ressort une petite fiole en verre contenant un liquide verdâtre et visqueux. D’un trait, Il boit la potion avec avidité.

Puis, reprenant sa respiration, le magicien indique avec inquiétude « Il sait où nous sommes ! »

« Qui ? » Demande Kerry avec crédulité.

« Ce démon a été envoyé par la même force belliqueuse que j’ai ressenti à Zankar » Rétorque Malchor qui retrouve ses esprits et son caractère.
« Tu en es sûr ? » Redemande le nain inquiet.

« Malheureusement, je n’ai aucun doute… Nous devons repartir et vite. Aide-moi à me lever, je devrais pouvoir marcher, ma potion a dû faire son effet… »

Il n’ y a personne dans la rue sauf le miaulement léger d un petit chat visiblement mal nourri. Il a à peine le temps de se frotter aux courtes jambes de Kerry que nos deux compères se remettent en route.

Approchant du but, ils entendent distinctement des bruits de vitres cassées et des échanges de mots plutôt crus. Ils se placent tous deux au coin de la rue pour observer la scène…

Une dizaine d’hommes en arme, vêtus d’armures de cuir recouvertes partiellement de tuniques rouges, brandissent de longues hallebardes ébréchées toutes dirigées vers la porte de l’auberge du dôme sacré.

L’un d’eux s’exclame «Rendez-vous ! Vous n’avez aucune chance de vous échapper ! D’autres renforts arrivent ! »

A ce moment précis, un homme jaillit de l’auberge en repoussant avec force la porte qui claque sur le mur et se fracasse sur le sol. Les miliciens ont un mouvement de recul devant tant de puissance. Mesurant plus de deux mètres, ce colosse aux cheveux noirs et longs, portant des hauts de chausse maintenue par une simple corde tressée, menace ces adversaires avec un espadon à double tranchant. Il est revêtu d’une armure de cuir sans manches incrustée de pointes, laissant apparaître des avant-bras et des biceps aux mensurations titanesques.

Tous les miliciens font corps devant ce géant en le menaçant de leur longue hallebarde en espérant le tenir à bonne distance.

Nos deux compères reconnaissent tout de suite leur compagnon de toujours surnommé « bras de fer ».

Sans plus attendre, Malchor se concentre sur « les tuniques rouges » et prononce d’une voie gutturale [furdis irdis guormi]. Les effets de ce sortilège ne se font pas attendre, la moitié de la milice baille, chancelle, et s’écroule en quelques secondes sur le sol.

Simultanément, tout en hurlant pour impressionner ses adversaires, Kerry se jette dans la mêlée en faisant tournoyer sa hache. Désorienté, un des miliciens tente de se retourner pour l’affronter mais le nain plus prompt assène un coup dévastateur sur le crâne de son ennemi qui ne verra plus jamais la lueur du jour.

Soulagé de cette aide inespérée, Bras de fer se rue sur les derniers miliciens. D’un large coup de taille il brise deux manches de hallebardes et enfonce sa lame dans la gorge de l’un des gardes de la cité.

Malchor, immobile,assiste à la scène, impressionné par la force de ces camarades .A l’arrière plan, son œil exercé discerne une forme humaine qui sort de l’auberge et contourne d’un pas discret et rapide les miliciens. Elle est enveloppée dans un manteau étrange changeant d’aspect en fonction des objets et des couleurs qui l’entourent. C’est Manteau-vert. Je le reconnaîtrais entre mille se dit le magicien en esquissant un sourire puis, entendant des bruits de pas dans la rue, il se tapis dans l’ombre… .


Les miliciens ne sont plus que trois. En désespoir de cause, le premier assène un coup d’estoc contre Bras de fer qui, en fléchissant ses jambes, esquive avec facilité et plonge son arme dans le ventre de son adversaire qui s’écroule instantanément. Le deuxième a juste le temps de voir la hache de Kerry s’enfoncer dans son torse. Quand au troisième, il ressent deux vives douleurs dans le dos sans distinguer son adversaire. Manteau-vert vient de planter ces fines dagues avec dextérité à des endroits où seul les assassins de métier savent le faire pour tuer.

Alors que notre assassin se découvre, Bras de fer s’exclame en empoignant chaleureusement Kerry « Votre message n’était pas vraiment clair. Les dernières heures ont été longues en vous attendant… ».

« Nous avons fait le maximum. Je suis heureux de vous revoir par tous les dieux ! » Répond le nain jovialement.

« Vu ta taille, j’imagine ce que veut dire le maximum pour toi…» Lance avec raillerie Manteau-vert.

« Tu pourrais dire merci au moins. Nous t’avons sorti d’affaire, il me semble… » Rétorque Kerry pendant que notre colosse lève les yeux au ciel de dépit en les entendant se taquiner.

« Peut-être, faut voir… Cela dit je suis heureux de te retrouver à nouveau mon ami.» Indique l’assassin avec un plaisir à peine dissimulé.

Tout à coup, leur discussion est interrompue par des cris effroyables. Un mur de flamme éblouissant condamne la rue. Au beau milieu de ce feu dévastateur invoqué par Malchor, trois hommes en armures hurlent de douleur en roulant sur le sol.

Derrière ce rideau brûlant, une voix rageuse vocifère « Reculez, reculez… ce sortilège ne devrait pas durer trop longtemps»

« Attendons les derrières ces flammes, je vais m’occuper personnellement de leur sort» s’écrie Bras de fer en tapotant son arme sur la paume de sa main.

« Nous avons d’autres desseins plus importants pour le moment. Nous devons nous cacher, suivez-moi… »Déclare avec autorité Malchor

Sans broncher, toute la troupe s’engouffre dans les bas fonds de Kriegmar. Au détour d’une ruelle jonchée de détritus Malchor s’arrête et fait signe à ces compagnons de parler tout bas.

«As-tu une idée de l’endroit où tu veux aller ? Tu sais que je connais cette ville comme ma poche » Demande Manteau-vert. Le magicien lui répond d’un signe affirmatif de la tête.
Entendant de faibles bruits de pas marchant à vive allure mais se trouvant à une distance respectable, Malchor leurs chuchote « Allons chez Fidélio, il habite non loin de là. Il ne faut pas que nos poursuivants nous voient ».

Après un bref parcours, ils arrivent devant une double porte en chêne sculptée ornée d’un maillon de bronze imposant. Pendant que Kerry et Manteau-vert surveille leur arrière, Bras de fer actionne l’anneau avec précaution.
Au bout de quelques secondes interminables une voix fluette s’exclame avec fermeté « Qui ose m’importuner à une heure si avancée de la nuit ? »
Malchor répond à voix basse « ton professeur… le magicien de l’OURSAÏN »
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